Connaitre les prix du marché
Est-ce que le bien que vous convoitez correspond aux prix du marché immobilier ? Même si ce n’est pas le seul paramètre, le prix au m2 est l’indicateur le plus facile pour déterminer si le prix de vente est cohérent avec les prix moyens pratiqués.
Il faut néanmoins le comparer avec des biens comparables : proche géographiquement (même quartier, même orientation, même étage…) de surface équivalente et avec des prestations similaires.
Si le bien se trouve au-dessus de la moyenne des prix, il est important d’en faire part au vendeur en lui donnant des exemples précis afin d’observer sa réaction. Ses réponses vous permettront d’avoir une première idée de la marge de négociation.
Connaitre l’état du marché
L’offre et la demande sont des indicateurs importants à analyser :
– S’il y a plus de biens en vente que d’acheteurs potentiels, les vendeurs sont plus désireux de faire des concessions pour vendre rapidement.
– A l’inverse, pour un bien proche du prix moyen pratiqué ou dans une situation favorable aux vendeurs (plus d’acheteurs que de biens disponibles), la marge de négociation sera faible voire inexistante.
Analyser l’historique de mis en vente du bien.
La marge de négociation sera naturellement différente si le bien vient juste d’être mis en vente ou s’il est présent sur le marché depuis de nombreuses semaines.
Nous vous conseillons aussi d’observer si le bien est commercialisé par plusieurs agences, cela peut être le signe qu’il a du mal à se vendre.
Vérifiez aussi s’il y a déjà eu des baisses de prix, des offres, des rétractations…
Ces indicateurs vous offriront peut-être une nouvelle opportunité de négocier le prix du bien.
Comprendre le contexte de la vente
Connaitre les raisons de la vente est un indicateur précieux même si l’information est parfois difficile à obtenir.
Est-ce un bien familial ou un produit d’investissement ? Qui y a vécu et quelle est la raison de la vente ?
Des contraintes qui pèsent sur le vendeur (raisons familiales, mutation professionnelle, travaux lourds à réaliser…) sont souvent des éléments qui peuvent l’amener à faire des concessions sur le prix de vente.
Analyser l’état du bien avec objectivité
Le bien vous convient mais présente des défauts (environnement, nuisances sonores, manque de luminosité, travaux lourds à réaliser, isolation perfectible, charges de copropriété élevées…)
Nous vous invitons à partager ces informations factuelles avec le vendeur car ce sont les arguments les plus fréquemment évoqués par les acquéreurs qui souhaitent entamer une négociation.
Attention toutefois à utiliser les bons arguments : la couleur d’un mur qui ne vous convient pas, ou une cuisine en bon état mais qui n’est pas dans vos gouts pas ne doivent pas être des leviers de négociation.